Casques de vélo désormais obligatoires pour les enfants.

Publié le par Ecole Jean de la Fontaine

Casques de vélo désormais obligatoires pour les enfants. ( « Que choisir » n°561 de septembre 2017, extrait)
135 € d’amende si votre enfant n'a pas de casque.
Depuis le 22 mars 2017, les enfants âgés de moins de 12 ans doivent porter un casque vélo, qu’ils soient au guidon ou passagers. Personne n’a encore vu un policier courir derrière un gamin sans casque mais l'infraction est passible, pour l’adulte accompagnant, d’une amende de 135 euros. Selon la Sécurité routière, l'obligation devrait faire baisser le nombre de blessures à la tête et au visage.  « Il est vrai que le casque protège, mais à faible vitesse, et quand on chute seul en perdant l'équilibre », note Benoit Hiron, à la tête du groupe Sécurité des usagers et déplacements au Centre d’études et d’expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (Cerema). Pour les enfants comme pour les adultes, lors d’une collision entre un vélo et un véhicule motorisé, le casque ne suffira pas à empêcher  les blessures graves. De fait, Olivier Schneider, président de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), prévient: «  Attention à l’illusion de se sentir en totale sécurité grâce au casque. » L’avertissement est entendu et notre test confirme sa pertinence.


Bien équiper votre progéniture
Allez dans un magasin spécialisé qui a du choix. Trop d’enseignes se contentent d’un ou deux modèles pour enfants, c’est insuffisant.  Olivier Schneider, président de la Fédération des usagers de la bicyclette (FUB), conseille d’acheter le casque avec l’enfant. «Sinon, dit-il, on risque de choisir un équipement inconfortable qui peut le déconcentrer ou le décourager. » La tête d’un enfant change vite. Vérifiez tous les deux ou trois mois que le casque est à la bonne taille. Le casque doit être positionné bien droit sur la tête. Il faut serrer la jugulaire mais pas trop. L’idéal est de pouvoir passer un doigt entre la lanière et le menton.  N’achetez pas de casque avec des aspérités (oreilles, cornes…), elles risquent d’augmenter dangereusement l’accélération rotatoire en cas de choc oblique.
Le test     : 13 casques destinés aux enfants ont subi un traitement de choc en laboratoire. Nous avons appliqué un protocole différent des exigences de la norme et plus proche des conditions réelles d’accident.